Pose du béton et béton armé
Le béton représente plus de 65 % de la construction de maisons individuelles. Économique, facile à poser et polyvalent, il se décline dans de multiples formes pour répondre à tous les usages.
Bloc à bancher, béton projeté, pose à joints minces… Découvrez les différentes techniques de pose en maçonnerie.
Les types de béton de construction
Le béton est un assemblage de matériaux d’origine minérale (granulats, sable…), préalablement déshydratés (le ciment). En fonction du moule dans lequel on le coule, il peut prendre différentes formes et textures au décoffrage. On en distingue 3 principales :
- Le bloc béton : il est constitué d’éléments solides assemblés entre eux. Il en existe plusieurs formes afin de créer des structures plus ou moins complexes (plus ou moins dense, ajouré, blocs en U, etc). Les blocs les plus utilisés sont le parpaing et le béton cellulaire.
- Le béton armé : il est fabriqué à partir de béton enrobant une armature en acier, appelée ferraillage. Le béton est résistant à la compression, mais pas à la traction ; l’utilisation d’une armature permet de renforcer les zones sensibles de constructions, et de réduire les risques de fissuration.
- Le préfabriqué en béton : il s’agit généralement d’éléments de béton armé, dans des dimensions standards ou sur-mesure. La composition du préfabriqué dépend directement de l’usage prévu (résistance au feu, anti-bruit, complexe isolant, etc). Souvent utilisé dans la construction industrielle, les particuliers peuvent également l’utiliser pour différents usages : mur de soutènement, mur anti-bruit, mur de clôture, etc.
Les techniques de pose du béton
Pour utiliser le béton de construction, il s’agira de le reconstituer à l’aide de différentes techniques :
- La construction en bloc béton : selon le bloc béton utilisé, le mode de pose diffère, notamment leur finition et le mortier employé. Le bloc à maçonner se pose avec un mortier joint traditionnel, et des joints horizontaux et verticaux. Un bloc à emboîtement ne nécessite pas de joints verticaux. Un bloc à coller (aussi appelé à joint mince) ne nécessite ni sable ni ciment, mais un mortier colle.
- Le béton projeté : cette technique complète l’assemblage de parpaings et le coffrage. On utilise une machine capable de projeter du béton semi-liquide sur un support libre. Elle permet ainsi de déposer du béton sur des formes complexes ou des sites inaccessibles (arrondis de piscines, murets bassins…)
- La construction en béton armé : les armatures sont soit disposées dans un coffrage, soit glissées dans des blocs béton prévus à cet usage. Elles sont ensuite assemblées par soudure ou ligature. Pour faciliter la mise en œuvre, il existe des armatures préfabriquées soudées en usine.
- Le béton banché : un béton armé est coulé entre deux supports verticaux (coffres en bois ou en métal) appelés banches.
Pour tout savoir sur les différentes techniques de pose du béton, consultez notre rubrique dédiée.
Les pathologies du béton
Le choix du béton et de la technique de pose diffère en fonction du prix, de l’architecture de la maison, de l’aspect écologique mais surtout du climat de la région.
En effet, celui-ci a un impact direct sur les risques de dégradation du béton :
- Les dégradations chimiques : corrosion des armatures, écaillage dû au gel et aux sels de déverglaçage, carbonatation…
- Les dégradations mécaniques : abrasion, chocs, déplacements ou tassements de sol, fatigue causée par une surcharge…
Il peut également s’agir de défauts pouvant provoquer des fissurations ou des déformations importantes, notamment le retrait du béton.
Connaître les différentes pathologies du béton, en but préventif ou curatif, permet de limiter les risques !